Un rêve ou plutôt mon rêve

Le soir, quand je suis tout seul dans la cellule fermé de mon esprit, de mon fief, la ou personne ne peux venir me déranger, je retrouve tout ce que j'ai laissé la veille et qui est toujours bien immobile, resté a leurs place comme une statues applaudissant mon retour vers moi-même,mon subconscient.C'est moi, a travers ces gargouilles qui m'honore et me fête comme l'on faisait jadis a une symphonie ou un requiem. Mais ici, dans ce monde,dans mon monde, je suis tout seul, seul a penser dans un endroit qui parfois se transforme en prison et qui provoque chez moi une grande douleur. Peut être qu'en me réfugiant dans ce château, dans ce fort c'est comme si je faisait un signe de retraite envers le monde réel,ce monde réel qui me fait tant souffrir. C'est juste un abandon temporaire après tout afin de le réparer, de voir ce que je peux changer,et ce que je dois admettre pour faire de cet univers tout cassé, le meilleur des univers. Alors je m'isole ,et j'aperçois souvent lors de mon arrivé, une ombre qui m'accueille et m'effleure sans jamais se fixer. Je ne sait pas ce qu'est cette ombre, peut être des cheveux mais dans mon monde virtuel il n'y a personne a part cette chimère qui m'accompagne partout mais qui ne reste jamais avec moi. Alors je me dit que je suis trop intelligent pour avoir laisser quelqu'un pénétrer a l'intérieur de moi .Que je suis trop fort pour avoir laissé quelque chose ou quelqu'un s'immiscer dans mon esprit mais quand je me flatte ainsi d'intelligence, cela met a nu un nerf caché qui me fait très mal: le nerf de l'hypocrisie. Je sait que cette ombre est là et qu'elle ne s'en ira pas alors que moi je me voile la face et j'essaye de me persuader de la méchanceté de cet être afin de le faire disparaître mais je me sent en réalité attiré par cet création évanescente.

Puis quand la nuit est vraiment tombé, et que je suis isolé dans mon esprit avec toujours une ombre pour ombre, les magnifiques ténèbres qui me remplissent de plaisir dansent en moi, m'enlacant de toute part. Soudain, c'est la joie, je me reveille enfin après un si long sommeil... A l'extérieur, tout se suspend, les gens s'arrête, les voyageurs arrête de voyager, les chanteur de chanter, c'est comme si un sort avait enivrer le monde entier pour que j'ai la paix, que je puisse m'envoler au clair de la nuit. Alors ma cellule, ma chambre,je ne sait pas comment définir, cela, mon moi inconscient le jour et conscient pendant mon sommeil peut être?Et bien cette chose se réveille totalement et et je vois tout d'abord défiler tout les motifs de discussion de la journée et bien souvent je m'aperçoit que l'on me manipule a la manière politique. Mais je ne me laisse pas démonter, j'ai quelques heures a moi, rien qu'a moi, ou je peux vivre pleinement dans mon âme. Souvent je tend ma main attendant le trésor le plus précieux , l'or le plus brillant que possède le plus grand des hommes, l'amiral des amirals. Ou alors, je vois aussi une magnifique voiture livrant juste devant ma porte des magnifique diamants qui ne me tiendront que jusqu'au souper car ils mourront tous d'une crise cardiaque, c'est futile les diamants, ça se périme vite.. Je vois ainsi plein de petite scène, inventé dans ma tête comme au théâtre mais dans l'urgence, celle de repondre a un problème donné qui m'obsède et qui m'obnubile,une question que je me suis posé et a laquelle je n'ai toujours pas de réponse, seulement des ressentis, des intuitions, et cette troupe qui cherchent a répondre a mes problème mais pas comme je souhaiterais, le « Service aux Problème Journaliers »me rend tellement service et me remplit de sentiments si fort que je le pardonnerais toujours car :a la fenêtre de mon esprit ,tel un roi a sa terrasse, quand je vois ce monde que je me suis crée, un monde pour fuir le réel , un congé sans solde du vrai monde, je suis toujours satisfait de ce que je vois. Mais hélas, comme une dépêche journalistique, l'écho de ces rêves paraissent venir de très loin le lendemain...